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2.2 millions d’habitants
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Les Canaries sont l’un des trois archipels volcaniques situés dans la région biogéographique macaronésienne. Les Canaries comprennent les îles de Gran Canaria, Fuerteventura, Lanzarote, La Graciosa, Tenerife, La Gomera, El Hierro y la Palma. Ces îles ont des caractéristiques environnementales uniques, comme l’affleurement saharien d’eaux froides, qui se traduit par une abondance d’espèces d’intérêt pour la pêche et d’autres d’affinité plus tropicale. Les alizés, ainsi que l’effet barrière de l’archipel pour la circulation marine et atmosphérique, créent des conditions de calme sous le vent des îles, influençant la biodiversité marine.
Le littoral est accidenté, principalement rocheux, avec des côtes sablonneuses plus fréquentes dans les îles orientales. Les plateaux continentaux sont droits, avec une plus grande extension dans les îles les plus anciennes (Lanzarote, Fuerteventura, Gran Canaria et La Gomera). En raison de la nature volcanique des îles, les fonds marins abrupts abondent et les « veriles » (pentes rocheuses et perpendiculaires), les grottes, les tunnels et les corniches sont fréquents. Les fonds marins du talus continental prédominent également, y compris les canyons, les zones de glissement de terrain sous-marines et les plateaux côtiers. Les plateaux continentaux réduits des îles sont les zones les plus productives.
En raison du caractère subtropical de ses eaux, cette zone offre une mosaïque large et variée d’écosystèmes et une grande biodiversité, parmi lesquels des espèces de cétacés, de tortues marines et d’oiseaux marins se distinguent par leur singularité.
En ce qui concerne les paramètres physico-chimiques, la salinité et la température de ces eaux sont affectées par le courant des Canaries et des phénomènes d’upwelling (mouvement des eaux profondes vers la surface de l’océan).
Les secteurs maritimes les plus importants des îles Canaries sont la pêche, les installations portuaires, les activités de loisirs, le transport maritime et le tourisme.
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La subdivision marine des Canaries est située dans la sous-région marine macaronésienne. Il s’agit d’un espace maritime jouxtant les îles Canaries de plus de 486 000 km², comprenant les eaux et fonds marins, les sous-sols et les ressources naturelles sous souveraineté ou juridiction espagnole (ie les eaux territoriales, la zone économique exclusive et le plateau continental).
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Le décret royal 363/2017 du 8 avril 2017, établissant un cadre pour la planification de l’espace maritime, est la transposition de la directive planification des espaces maritimes (DCPEM) dans la législation espagnole. Afin de lui donner une cohérence avec les stratégies marines espagnoles, il a été conçu comme une mise en œuvre réglementaire de l’article 4.2 de la loi 41/2010 du 29 décembre 2010 pour la protection de l’environnement marin. Cette loi constitue la transposition de la directive cadre stratégie pour le milieu marin (DCSMM) en droit espagnol, et son article 4.2 stipule que le gouvernement peut adopter des orientations communes (y compris concernant la planification maritime) aux cinq stratégies marines, afin d’assurer la cohérence de ses objectifs.
Les plans de gestion maritimes espagnols seront approuvés par décret royal et mis à jour tous les 6 ans, afin d’améliorer cette cohérence avec les stratégies marines.
En ce qui concerne la portée spatiale, ces plans s’appliqueront aux cinq régions marines espagnoles, appelées « Demarcaciones marinas », précédemment établies par les stratégies marines espagnoles et dont l’une est la subdivision marine des Canaries.
En ce qui concerne le champ d’application sectoriel, il comprend, d’une part, les activités ou usages considérés d’intérêt général dont les objectifs sont prioritaires (comme l’environnement marin ou l’approvisionnement en eau) et, d’autre part, les activités et usages des secteurs économiques maritimes (comme l’aquaculture, la pêche, l’énergie ou le tourisme).
Les plans de gestion de l’espace maritime espagnol seront structurés en cinq grandes sections : (I) contexte et champ d’application, (II) principes directeurs et objectifs de planification, (III) diagnostic, (IV) planification de l’espace maritime et (V) application, évaluation et suivi des plans. Si les parties I, II, IV et V sont communes aux cinq régions marines, la partie III est spécifique à chacune d’entre elles. Sur la base de ce qui ressort du diagnostic, y compris les aspirations identifiées par les différents usagers de la mer, la partie IV définit la planification spatiale (zonage, critères et mesures). Le zonage établi dans les plans de gestion de l’espace maritime espagnol est basé sur le principe de coexistence entre différents usages et activités, et que ces usages et activités peuvent être réalisés sans compromettre le bon état écologique du milieu marin. Deux types de zones ont été déterminés : les zones d’utilisation prioritaire et les zones à haut potentiel.
Les informations cartographiques peuvent être consultées grâce au visualiseur cartographique InfoMAR
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Elle s’est déroulée en 2018 et 2019 et a permis la création d’un groupe de travail administratif pour la PEM et l’élaboration de la première version des objectifs de la PEM avec la participation d’autres départements ministériels, des gouvernements régionaux et des principaux représentants des secteurs et des parties prenantes au niveau national. Une première définition des utilisations actuelles et futures a également été réalisée.
Cette phase s’est déroulée en 2020 et 2021. Plusieurs réunions avec les gouvernements régionaux ont eu lieu, ainsi que des ateliers et des réunions avec les parties prenantes concernées. Des groupes de travail ad hoc ont été organisés, réunissant des autorités nationales et régionales afin d’aborder les sujets clés. Les projets des cinq plans de gestion espagnols et l’évaluation environnementale stratégique ont été soumis à consultation publique.
Après prise en compte de l’ensemble des retours exprimés, les documents seront soumis à déclaration d’évaluation environnementale stratégique. Une fois cette déclaration publiée, les plans seront adoptés par décret royal. Ils devraient être approuvés au cours de l’année 2022.
La phase de mise en œuvre du premier cycle des plans se déroulera entre 2022 et 2027, y compris l’exécution des mesures et le suivi des plans. Ce suivi permettra d’adopter une gestion adaptative, conduisant à une amélioration continue des plans.
Selon les plans, la révision aura lieu tous les six ans, afin d’englober le calendrier et de renforcer la cohérence avec les plans de mesures des stratégies marines espagnoles.
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